L’assurance emprunteur a évolué en début d’année et c’est une très bonne nouvelle pour vous. La nouvelle loi adoptée le 28 février dernier facilite l’accès à une assurance emprunteur au plus grand nombre d’entre nous. Parmi les changements importants, nous relevons la résiliation à tout moment, la suppression du questionnaire de santé et la diminution du délai du droit à l’oubli. Vous désirez en savoir plus sur chacun de ses points, lisez la suite…
Résiliez votre assurance emprunteur quand vous voulez
C’est une grande nouveauté dans le domaine de l’assurance emprunteur et c’est vraiment positif pour vous. Un autre assureur vous propose une offre moins chère ? Depuis le 1er juin, vous pouvez résilier votre nouveau contrat immédiatement. Pour les contrats déjà en cours, ce n’est que depuis le 1er septembre que vous pouvez également le résilier. Mais, peu importe la date de mise en œuvre, ce qui compte c’est que vous pouvez le faire. Et la démarche de résiliation a aussi été simplifiée : un courrier ou une déclaration faite au siège social de l’assureur, ça suffit.
À votre établissement prêteur, vous devez apporter la preuve de la souscription d’une autre assurance emprunteur. Impératif, son niveau de garantie doit correspondre à celui exigé par votre établissement prêteur. Il a, alors, 10 jours ouvrés pour accepter ce changement de contrat ou le refuser avec notification du motif.
Ne dites rien sur votre état de santé
Plus besoin d’exposer vos problèmes de santé à votre assureur depuis le 1er juin. De fait, il n’a pas le droit de vous demander des informations à ce sujet. Attention, toutefois, cette loi ne concerne que les prêts dont la part assurée par personne est inférieure à 200 000 € et dont l’échéance arrive avant le 60e anniversaire de l’assuré. Oui, il fallait bien des conditions quand même !
Faites valoir le droit à l’oubli
Pour l’instant, le droit à l’oubli concerne uniquement les cancers de toutes sortes et l’hépatite C. Il est fixé à 5 ans. À partir de ce délai, vous n’avez pas l’obligation de déclarer votre pathologie à votre assureur. D’autres maladies chroniques pourraient rejoindre la liste dans l’avenir.